7 septembre 2010
Le travail est une conspiration contre la paresse
Ceci est une déclaration d'amour, une déclaration d'amour à mes profs car j'aime mes profs et je les respecte surtout quand ils font grève . Il faut savoir que cette semaine c'est la grande semaine des cours inutiles : les premiers cours se déroule tous exactement pareil :
- Petite présentation dans les règles cependant ces trois premières phrase vont déterminer toute
l'année du professeur et son influence sur les élèves, nous voyons donc
des caractères bien différents se mettre en scène (ah oui il est important
de savoir que le premiers cours l'élève est seulement spectateur : il regarde
les animaux du cirque faire leur numérosun spectacle en chinois dont il ne comprend rien mise à part la sonnerie de fin). J'ai donc personnellement eu le droit au prof de S.V.T tout juste agrégé, un peu paumé et qui n'as pas eu la liste des élèves, au prof de physique déprimé à l'idée d'avoir des L, à la prof de math bien stricte qui refuse qui ne veut SURTOUT pas que notre stylo se dirige dans sa direction ou la prof d'anglais qui se croit vraiment cool parce qu'elle pense que le classeur c'est plus pratique. - Ensuite nos gentils enseignants nous demandent de remplir une fiche : fiche inutile puisqu’elle comporte des informations déjà données à 34 autres professeurs, à la vie scolaire, à l’intendance et aux hautes sphères (les dirlos quoi). Mais bon malgré l’avancée technologique le lycée ne semble toujours pas posséder de réseau commun.
- Arrive ensuite la terrible épreuve de l’appel (oui les profs font l’appel une demi-heure après le début du cours, allez savoir pourquoi !), étape redoutée par les professeurs. Car mine de rien il faut un certain courage pour tenter de lire sans se tromper les prénoms (dont les étranges lubies maternelles sont à l’origine) de 32 élèves, avec plus ou moins de succès. C’est sur que lorsque mon pauvre prof de S.V.T à tenter de lire en entier le prénom de ma copine d’origine malgache (à savoir un prénom d’environ 58 lettres), il s’est lui-même discrédité auprès des petits monstres que nous sommes.
- C’est alors que débute le grand discours sur l’importance du travail individuel, de la concentration et du respect des règles de vie. Ce discours est bien souvent accompagné d’une récitation du règlement intérieur (ils sont si mignons à penser que nous allons réellement éteindre notre téléphone une fois passé le perron du lycée).
- Quand enfin résonne la mélodie de la libération, nous nous en allons pour une nouvelle représentation de la même pièce de théâtre, mais possédant un mise en scène différente, tout en médisant sur le pauvre malheureux qui vient pourtant de passer une heure à tenter de nous faire l’impression qu’il désirait nous laisser ce qui ne marche que lorsqu’il souhaitait qu’on le déteste.
Cependant je tient à rappeler à mes profs combien je les aimes pour m’avoir permis d’avoir qu’une heure de cours aujourd’hui (les profs d’anglais sont machiavéliques) et combien je les soutient dans cette lutte contre la réforme des retraites (bon j’irai pas non plus jusqu’à manifester !).
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